Sommets 

La grande épopée


Aiguille Croche

Aiguille Croche côté Beaufortain

Aiguille de la Roselette

Aiguille de Roselette en hiver

Aiguille de Roselette

Contamines Montjoie les sommets (4)

Contamines Montjoie les sommets (5)

Contamines Montjoie

Coucher de soleil

Coulée de neige dans la combe

Freestyle  préparation (2008)

Freestyle  préparation piste en 2008

Gare intermédiaire Signal et Montjoie La Gorge (2)

Gare intermédiaire Signal et Montjoie La Gorge

Hiver aux Contamines

Le Mont Joly automnal

Le Mont Joly aux Contamines Montjoie

Le Mont Joly en automne

Le Mont Joly en automne

Le Mont Joly en hiver

Le Mont Joly hiver

Les Dômes de Miage Contamines Montjoie

Les Dômes de Miage Contamines Montjoie

Les Dômes de Miage parapente

Mont Joly  automnal

Mont Joly en hiver

Nivorin

Plaque direction Col du Joly

Refuge de Tré la Tête en automne

Refuge de Tré la Tête en hiver

 

L’Or Blanc la grande épopée

        Le village des Contamines Montjoie vivait en autarcie grâce à l’agriculture, l’élevage et la culture du chanvre.
        Dès 1860, période des grandes conquêtes alpines, l’amélioration des communications favorisera la rupture d’isolement du village. 
        En 1898, la voie ferrée atteint le Fayet. Les touristes arrivent de Paris ou de Lyon jusqu'à la gare de St Gervais- Le  Fayet.
        En 1922, le service de cars relie les Contamines Montjoie à St Gervais Les Bains. En 1936 l’automobile et les congés payés faciliteront le développement touristique. 
        En 1911, le « club des sports » est créé aux Contamines Montjoie mais le ski débutera vraiment dans les années 1920. Les touristes, avec leurs guides pratiquent l’alpiniste hivernal et le ski de randonnée.
        Une première patinoire sera construite dans les années 1930.
        Grâce à l’Abbé Vuillez s’organiseront les premières courses de ski autour des Contamines.
        Le premier téléski sera construit aux Loyers en 1937 sur l’initiative d’un Contaminard: Gaston Chevallier.
        En 1937, Max et Gabrielle Camors seront à l’origine de la première école de Ski des Contamines : « L’école du slalom ».
        En janvier 1949, Placide Mollard,  implantera un téléski sur les pentes du Nivorin et créera «  Société d’Equipements Touristiques et Sportifs des Contamines Montjoie ».
        Elu président de la S.E.C.M.H. (Société d’Equipements des Contamines Montjoie Hauteluce), son fils, Bernard, continuera dans sa lignée.   
        Il dirigera l’Ecole du Ski Français, rivale de l’école  de Jean Ronchail. La deuxième guerre mondiale et l’installation de l’Ecole Ledoux de Megève mettront fin à leur dilemme.      
        Aux « Crouets » un télé baby sera installé et remplacé par le télé baby du Nivorin.
        En 1946, Jean Ronchail dirige la première école de ski « Le Slalom » composée de sept moniteurs.
        En mars 1952, après beaucoup d’acharnement, les téléskis de Montjoie et du Lay seront inaugurés et un terrain de jeux verra le jour à l’Etape.
        La télécabine de l’Etape, à deux places, verra le jour en 1960 et enfin ce sera le tour, en 1965 de celui du Signal à plus de 2000 m d’altitude. La télécabine du Signal sera le point de départ d’autres horizons.  
        Pour les Contamines Montjoie c’est un grand pas franchit vers la conquête de «  l’Or Blanc »
        1971 sera l’année des aménagements des secteurs du Col du Joly. Ces travaux seront confiés à la Société d’Equipement Touristique et sportif en Val Montjoie.
 
         La construction des remontées mécaniques a rendu accessible certains alpages.

         Lentement, pendant cette décennie, le déclin de l’agriculture s’amorcera. Les terres cultivables seront morcelées au profit du domaine skiable ; le tourisme annoncera la perspective d’une activité moins pénible et surtout plus lucrative. La guerre accélérera le processus de déclin pour la vie agricole mais les agriculteurs trouveront un autre moyen de revenus en exerçant une double activité : agriculteurs en période estivale, moniteurs de ski, accompagnateurs ou  guides en période hivernale.
        Touristes et agriculteurs se côtoieront  et s’observeront. Les modes de vies différent, mais certains noueront de solides amitiés.

L’urbanisation se développera entre 1945 et 1950. Trois hôtels seront construits. Dès 1960, le nombre de personnes employées au service du tourisme dépassera la population agricole. 

*

        En 1945,  l’U.N .C.M. (l’Union Nationale des Centres de Montagne)  s’installe aux Contamines. En 1946, une société d’Equipement se constitue. Sous l’impulsion de Maurice Herzog (alpiniste et homme politique), L’U.C.P.A. (Union nationale des Centres Sportifs de Plein Air) est créée en 1965  par fusion de l’Union nationale des centres de montagne U.N.C.M. (issue de l’organisation Jeunesse et Montagne) avec l’Union nautique Française (U.N.F) afin de promouvoir les activités physique. L’U.C.P.A, d’abord  réservé aux adultes, s’ouvrira aux plus jeunes.

 

        Actuellement, 120 km de pistes, 24 remontées mécaniques accueillent les skieurs.
        Le village station des Contamines Montjoie est relié à Megève, Combloux, St-Nicolas-de-Véroce, St-Gervais-les-Bains, la Giettaz par le domaine « Evasion Mont Blanc » représentant 445 kms de pistes.

Plusieurs activités hivernales accompagnent le ski alpin et le ski de fond : saut à ski,  luge, snowpark, Freestyle, télémark, mur de glace, scooter des neiges, parapente et chiens de traîneaux... 

 *
Les  premières ascensions

        La première traversée du col de Miage fut réalisée par Frédéric Mollard en 1849.
        L’ascension de la Bérangère eut lieu en 1858 par Théodore Hare et Delphin Fournereaux. La même année, l’ascension des Dômes de Miage sera réalisée par E.T. Coleman, J. Jacquemoud et F. Mollard.
        En Juillet 1861, l’anglais F.F. Tucket accompagné de J.J. Bennen, Peter Perren et F. Mollard graviront l’aiguille ouest des Lanchettes.  
        En août 1864, le col de Tré la Tête sera franchi par C.E. et G.S. Matthews avec Michel Balmat et Jean Carrier. En 1869, c’est la traversée de la Bérangère par Miss Brevoot et William A.B. Coolidge** avec Christian et Ulrich Almer. 1870 verra la traversée du col Infranchissable par James Eccles (géologue anglais) avec Michel Clément Payot et Marc Bellin. La même année l’aiguille de Tré la Tête NO et l’arête sera gravie par A.W. More et H. Walker, J., Anderegg et Johan Jaun.  
        En août 1902, Henri Mettrier,  François Carcey  et Jean Cayetto graviront la face nord des Dômes de Miage.
        Edward Whymper puis William Auguste Brevoort Coolidge ainsi que d’autres alpinistes font la conquête des principaux sommets.
       
Samivel (1907-1992) et son cousin, Georges Sonnier (1918-1999) (écrivain) réaliseront de nombreuses courses dans les années 1930 : dômes de Miage en juillet 1937, Bionnassay, aiguille de Tré la Tête... 
Ce sera le début de  « l’escalade des conquêtes ».    

        La liste n’est pas exhaustive et il serait intéressant d’ajouter les personnes restées dans l’ombre des grands alpinistes : accompagnateurs, guides, secouristes photographes ou simples porteurs ...  dont les noms sont passés sous silence. 

 La Compagnie des Guides 

        La Compagnie des Guides est constituée en 1850.
        Deux ans plus tard, la Compagnie des Guides de Saint Gervais sera créée.

 
  
Jeunesse et Montagne

         En 1940, le Général d’Harcourt, la Compagnie des Guides de Chamonix et l’Ecole de Haute Montagne seront à l’initiative de « Jeunesse et montagne » mouvement destiné à regrouper les jeunes aviateurs démobilisés et des jeunes montagnards (Mouvement de jeunes créé par Vichy pour remplacer le service militaire qui formera de nombreux résistants comme l’école d’Uriage en Savoie). Leur devise : « faire face ».     

 
 Le secours en montagne

         En juin 1952, la S.S.M. (Société de Secours en Montagne) de Saint Gervais et Val Montjoie permet d’assurer les guides et bénévoles partant au secours des cordées en difficulté.
        Actuellement, la S.S.M. reçoit le soutien moral et financier des Mairies de Saint Gervais les Bains, (local fourni), des Contamines Montjoie, Megève et Domancy.

La S.S.M. a le soutien du P.G.H.M. (Pelon de Gendarmerie de Haute Montagne) de Chamonix.
        Les neuf sociétés locales de secours en montagne se sont regroupées en 1991: ADSSM 74 (Association Départementale des Sociétés de Secours en Montagne). Cette association englobe : Les sections d’Annecy, le Chablais, Chamonix, La Roche sur Foron, Saint Gervais, le Salève, Samoëns, Thônes Aravis et l’association départementale  des maîtres chiens d’avalanche et leurs chiens.
        La Gendarmerie, les Sapeurs Pompiers, la Police, la Sécurité Civile, le S.A.M.U. et les équipes de spéléologie secours font, également, partie du plan départemental de SECOURS EN MONTAGNE.

        Les mois d’hiver sont occupés à secourir les personnes en difficulté,  prévenir des risques liés à la neige et surtout aux avalanches. 
        Tout un monde, remarquable, constamment en alerte  pour sauver des vies, affronter les dangers de la montagne et informer des risques naturels.

  *

        Un nouveau tremplin de saut d’été a été inauguré le 3 octobre 2004 au parc de loisirs du Pontet.

 
*

        Michel Payot (1840-1922) guide de haute montagne chamoniard (1863) est l’un des trois fils de Jean Payot (agriculteur et guide). Il débute comme porteur. Il réalisera la première ascension de l’aiguille de Tré la Tête en juillet 1864 et en 1865 la première ascension de l’aiguille de Bionnassay. En compagnie de son ami le géologue anglais, James Eccles, ils effectueront de nombreuses premières dans les Alpes.
Henri Mettrier (1874-1949) historien et alpiniste a effectué la première ascension du Mont Blanc par l’arête de la face est, devenue « l‘arête Mettrier ». 
Edward Whymper  (1840-1911), alpiniste britannique, reçoit une formation de dessinateur et graveur. C’est à l’occasion d’un engagement pour des illustrations qu’il découvrira les Alpes et effectuera de nombreuses ascensions dans au Massif du Mont Blanc.
 
William Auguste Brevoort Coolidge (1850-1926), alpiniste, dont un sommet du massif des Ecrins porte le nom, participera à la découverte des Dômes de Miage.
C’est en 1867, que Christian Almer (1826-1898) guide de haute montagne suisse lui offrira sa chienne Tschingel (1865-1876). En sa compagnie, W.A.B. Coolidge gravira 36 cols et 30 sommets. Un sommet lui est dédié : Tschingellücke. Elle deviendra, à titre honoraire, le seul membre féminin du britannique « Alpine Club ».

 

 *

Chiens de traîneaux

Col du Joly  (3)

Col du Joly

Col du Joly hiver

Contamines Montjoie et Colombaz

Coulée de neige

Des aiguilles Croche au Mont Joly

Dômes  de miage

Dômes de  Miage

Dômes de Miage aux Contamines

Le Mont Joly  Contamines Montjoie

La Pennaz

La Pennaz vers le Col du Bonhomme

La Pennaz aiguille

L'Etape télécabine du Signal

Le Mont Joly table d'orientation

Les Domes de Miage en automne

Les Dômes de Miage  aux Contamines Montjoie

Les Dômes de Miage (3673m)

Les Dômes de Miage

Mont Joly

Mur d'escalade au printemps

Mur d'escalade dégel de printemps

Mur d'escalade équipé

Nivorin hameau des Contamines

Télécabine de  la Gorge

Télésiège de Montjioe

Télécabine du Signal

Télécabine de Montjoie

Télécabine de la Gorge