Refuges aux Contamines


Aiguille des Glaciers 3816 m



















Aiguille des Glaciers



















Auberge refuge de la Nova



















Barrage de Séloge



















Barrage site de Séloge




















Refuge de la Balme (1706 m)



















Refuge de Miage



















Refuge de nant Borrant



















Refuge de Nant Borrant



















Refuge de Tré la Tête au glacier du même nom




















Refuge de Tré la Tête intérieur



















Refuge de Tré-la-Tête





















Refuge des Conscrits



















Refuge des Mottets 1870 m

 Refuges

Autour des Contamines Montjoie

 

Chalet Caf  situé à 1 164 m  au hameau de La Vy. Refuge gardé ouvert du 15 juin au fin septembre et accessible en voiture.

Le chalet refuge de Roselette 1 871 m
        Depuis  Notre-Dame de la Gorge,  prendre la direction  du Col du Joly. Le sentier, assez soutenu, s’élève en forêt pour atteindre rapidement l’Anery et la Chenalettaz puis les chalets de Roselette. Point de vue sur les aiguilles de la Bérangère et Tré la Tête.
         Le chalet refuge de Roselette a été restauré en 1989. Relai équestre, il est composé d’une  structure pour accueillir les chevaux (parcs, barres d’attache, abreuvoirs...)
        En amont du chalet de Roselette, la sente s’élève jusqu’à la tête du Lac (1 936 m) Au coin du plan d’eau, le chemin, fermé par une barrière, emmène sur une piste empierrée vers les crêtes. 

 

Colombaz auberge 1480 m

        Jadis appelée « Chalet restaurant des Sports », le chalet a été construit en 1932.

Georges Sonnier (1918-1999) dirigea une section d’éclaireurs-skieurs basée dans le massif du Semnoz. En 1943, recherché par la police allemande,  Georges Sonnier (auteur du livre « Secret des Sources » concernant l’affaire du Maire des Contamines M.Bedeaux) trouvera refuge dans le haut Val Monjoie sous les pentes du Mont Joly à Colombaz. Il deviendra propriétaire du chalet. Grand humaniste il collabore à « La Montagne  et l’Alpinisme». Son dernier texte sera un hommage vibrant pour Samivel en 1992. D’ailleurs, un peu comme Samivel, il sera déçu par l’évolution du monde de la montagne et se tournera vers les côtes Bretonnes.

        En 1948, Le chalet de Colombaz redeviendra, de nouveau, auberge et servira de refuge aux groupes d’étudiants internationaux. On y accède par le hameau du Baptieu ou par Les Tappes en passant par le barrage sur le nant Rouge.       

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A l’intérieur de la Réserve Naturelle des Contamines Montjoie des refuges sont accessibles par les randonneurs.

 
- Le refuge de Nant Borrant à 1 459 m en limite de Réserve Naturelle.

- Le refuge de La Balme à 1706 m, 

- Le refuge des Conscrits à 2602 m,

         - Le refuge de Tré La Tête à 1970 m 

        Les refuges sont ravitaillés par véhicules, hélicoptères (couloirs aériens pré déterminés avec autorisations ponctuelles)  et certains à dos d’hommes et de mulets ; Les refuges de Tré la Tête et les Conscrits sont équipés de panneaux solaires et groupes électrogènes. L’eau provient de la fonte de la neige ou du captage des ruisseaux. Les déchets des refuges (cartons et papiers) sont brûlés sur place et les déchets organiques épandus. Quelques déchets sont redescendus dans la vallée par l’héliportage ou par véhicules. Il est fortement conseillé de limiter les déchets.                        Certains de ces refuges son accessibles par les randonneurs, d’autres, d’accès plus délicats, sont réservés aux alpinistes.

 
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 La voie Romaine témoigne d’un passé historique mouvementé entre le Val Montjoie et l’Italie. La voie de passage reliant la Savoie au Val d’Aoste par le Col du Bonhomme et en Italie par le Col de la Seigne était d’une importance stratégique en 1793. Des pièces de monnaie (de Claude et Néron) seront retrouvées au col du Bonhomme.

Le Sollié  est un relais buvette situé après la montée du chemin des Rossachets. 

Nant Borrant 1459 m  Ce refuge privé, gardé, est ouvert de juin à fin septembre. Il se situe en limite de  Réserve Naturelle.  En 1856, le gouverneur du Duché de Savoie autorise l’ouverture d’une auberge. L’électricité y sera installée en 1928. En 1942, l’avalanche de l’aiguille de Roselette, emporte le chalet et ses dépendances. Le chalet restera fermé jusqu’à sa reconstruction en 1946. L’hôtel de Nant Borrant se transformera en chalet refuge en 1975. Le refuge est situé sur l’itinéraire du Tour du Mont Blanc après avoir franchi  la montée des « Rochassets » et le pont romain.

 La Balme 1706 m.
        Refuge privé, gardé,  créé en 1976 et ouvert de juin à septembre. 
        Ancien passage des Ceutrons, des colporteurs,  des contrebandiers...  Ce chalet appartient aux familles Raddaz-Gut depuis 1796.
        Il sera reconstruit après le passage d’une avalanche. Cette auberge est située en alpage et fabrique d’excellents fromages. 
        Après le chemin romain et en longeant les alpages de la Rollaz, ce refuge est d’accès facile pour les randonneurs à la journée. Le chalet gite est situé dans la Réserve Naturelle, au pied des Aiguilles de la Pennaz (2 668 m) sur les GR Tour du Mont Blanc, GR5, GRP Tour du Pays du Mont Blanc. 

Chalet hôtel de Tré-la-Tête 1970 m. Refuge privé gardé.
        Le refuge de Tré la Tête a été inauguré en 1908 (Famille Léon Orset). De la forêt du Cugnon, on suit le sentier entouré d’épicéas et le chemin de Claudius-Bernard pour accéder au refuge de Tré la Tête.
        Dans sa partie basse, le début du glacier est une moraine grisâtre que l’on remonte en suivant les cairns jusqu’à la barre de séracs où l’on peut traverser le glacier. Les crampons s’avèrent (souvent) nécessaires pour découvrir une grande vire en rive droite du glacier. Echelles et câbles emmènent sur l’itinéraire en direction du glacier. Ce glacier a connu, comme tous les glaciers du Mont Blanc, de nombreuses avancées ou reculs. La plus récente des avancées se situe entre les années 1600 et 1850 : « petit âge de glace ». Entre 1976 et 1979, le glacier a repris une trentaine de mètres.  (Lire le barrage de la Girotte).

        Attention certains de ces itinéraires font partie de la « haute montagne » où la prudence est de rigueur. La prise en compte des dangers réels représentés  « en haute montagne » est fortement recommandée. Avant le départ, s’assurer de la météo, s’équiper en conséquence, demander conseils aux Guides et aux accompagnateurs, s’informer auprès des Offices de Tourisme....signalez votre départ, restez prudents et demeurez humbles devant la nature... 


Refuge des Conscrits 2 602 m
        Refuge appartient au Club Alpin Français de St Gervais. Il date de 1943.
        Reconstruit en 1996 avec ses façades revêtues de mélèze, son toit en inox et ses panneaux solaires, il est ouvert depuis juin 1997, il remplace le rudimentaire refuge des Conscrits qui se situait en amont vers l’aiguille de la Bérangère et l’Aiguille éponyme (3425 m)
Le nouvel ’emplacement a été choisi sur l’avis des guides avec la commune des Contamines et la restauration des Terrains en Montagne. 
       
Il domine le cours du glacier de Tré la Tête.  A quelques mètres, les bouquetins viennent lécher le sel déposé par les gardiens. L’accès estival est réservé aux randonneurs expérimentés imposant une marche sur glacier aussi bien en montant qu’en descendant. Le terrain morainique est  peu commode d’accès. Depuis les Contamines cinq heures de marche.
        En 1910, l’abbé  Joseph Vuillez, curé des Contamines, emmène trois jeunes chantres de sa chorale, avant leur départ pour le service militaire, sur une pointe sans nom dominant le glacier de Tré la Tête. Cette pointe deviendra l’aiguille des Conscrits (ou moins connu pyramide du Curé)..  
        Le Col infranchissable 3 349 m Ce col marque la limite de la Réserve Naturelle.

Bivouac Durier 3 367 m.
        Refuge appartenant au Club Alpin Français.
        En passant par les chalets de Miage (1 559 m) le glacier se remonte en direction du col de Miage où se perche le refuge, entre l’arête sud de Bionnassay et les Dômes de Miage. L’accès au refuge, avec passage sur glacier, est un itinéraire de haute montagne nécessitant une très bonne expérience car délicat d’accès. 

 Plan du Glacier 2 680 m.Refuge gardé. 
        Les guides du Val Montjoie ont uni leurs efforts pour la construction et l’entretien du refuge du Plan du Glacier. Un premier refuge a été construit vers 2580 m. Détruit par une avalanche dès le premier hiver, un second refuge fut reconstruit en amont sur la moraine en rive droite mais quelques années après il fut détruit, lui aussi, par une avalanche. Les guides l’ont reconstruit à son emplacement actuel, au-dessus d’un pierrier sous le glacier du Tricot protégé par l’Aiguille de Bionnassay face aux Dômes de Miage.
        Ce refuge rustique permet une halte pour les alpinistes désireux de rejoindre le refuge Durier situé au-dessus.

 Chalet Refuge de Miage 1 559m Chalet gardé de juin à septembre.
        En descendant  du Plan du glacier, un sentier chemine entre les pâturages de Miage pour  franchir la petite passerelle en bois. Face aux Dômes de Miage, au milieu des chalets de Miage, un sympathique refuge entouré de rhododendrons, genévriers qui contraste avec les austères gorges de la Gruvaz.

Chalet refuge Le Truc 1 745 m Chalet gardé ouvert de juin à septembre.
        L’auberge du Truc est située sur le plateau du même nom. Elle offre un panorama grandiose sur les Dômes de Miage et la chaîne des Aravis. La ferme d’alpage, jouxtant, le refuge permet d’assister à la traite des vaches. Le Plateau des Chalets du Truc est situé à cheval entre le Val Montjoie et la Vallée de Miage.   

 

Sur le tour du Beaufortain GR5

et le tour du Mont Blanc

Le tumulus du plan des Dames  2 043 m

        Ce tumulus se situe en direction du Col du Bonhomme.
        C’est un cône d’environ 4 m de hauteur et 5 m de diamètre.
        Selon une ancienne légende de la fin du siècle dernier, ce tumulus recouvrirait les dépouilles de deux dames anglaises retrouvées ensevelies après une terrible tempête. Ce tumulus est considéré comme maléfique (ancienne croyance) et pour conjurer le mauvais sort, au passage du Plan des Dames, il est de tradition de jeter un caillou sur le tumulus.
        La montée s’effectue en direction du Col du Bonhomme à 2 329m.

Col de la Croix du Bonhomme 2 433 m. (Refuge CAF)
        Situé un peu au-dessus du Col de la Croix du Bonhomme sur l’itinéraire du Tour du Mont Blanc et au croissement du GR5 en Beaufortin, ce refuge est gardé de mi-juin à mi-septembre et partiellement ouvert en hiver.
        Construit depuis 1924 en murs en pierre, c’est en 1965, que les scouts franco-allemands le sauveront d’une ruine certaine. Le Touring Club de France le restaurera. Ce refuge est repérable de loin avec son cairn et ses drapeaux prières flottant suivant le vent en signe de porte bonheur.
        Au cours des années 1990, ce col a échappé à la construction d’une route reliant Saint Gervais à Bourg Saint Maurice.

Les Chapieux  Refuge de la Nova 1 549 m (Tour du Mont Blanc)
        Traverser le village et continuer par une étroite route qui surplombe le torrent des Glaciers

        En été la route des Chapieux vers la Ville des Glaciers est fermée. Une navette assure la liaison entre les villages. Pendant la guerre les randonneurs du Tour du Mont Blanc sont hébergés à l’Hôtel du Soleil aux Chapieux (Les Mottets et Séloge ont été incendiés).
        Les berges du torrent des Glaciers sont teintées d’une belle couleur rouille. Au lieu dit « Séloge » (Barrage), le torrent emmène jusqu’à la ville des Glaciers.
        Plusieurs
petits bâtiments d’alpage dont un abrite une fromagerie (Beaufort).
        La vallée des Glaciers est un alpage où paissent moutons, chèvres et vaches.

La Ville des Glaciers 1789 m
        Refuge privé et gardé avec restauration en été.
        Le départ se situe  derrière la chapelle (balise du TMB après avoir, traverser le torrent, la piste  part à gauche.
        Selon la légende  Saint Jacques d'Assyrie arriva en Tarentaise par cette vallée et fit ériger une première petite chapelle vers 420.Dédiée à Notre Dame de l’Assomption au XVIIIème siècle, elle possède des fonds baptismaux et un cimetière. Elle fut détruite à la Révolution entre 1793 et 1794 mais reconstruite en 1857. Jadis, une source amère  jaillissait à proximité et  était appelée " l'eau fortes des glaciers " par les habitants en raison de son goût amer.

Le Chalet refuge des Mottets  1 870 m
        Refuge privé et gardé en été avec restauration et location d’ânes– ancienne bergerie – dortoirs aménagés dans une longue étable avec poutres en bois. Un autre bâtiment contigu découvre une salle à manger décorée avec des objets d’utilité artisanale ou agricole. Ce refuge avait été incendié pendant la guerre.
        Les alpages verdoyants contrastent avec la sévérité des aiguilles des Glaciers. Au son des clarines, la marche est plus agréable. Après le refuge la pente s’accentue fortement et le sentier monte en lacets pour se poursuivre en balcon vers le col de Seigne, frontière France Italie.

 

Col de la Seigne 2 516m -  frontière entre France et Italie
        Refuge du T.M.B (Tour du Mont Blanc) vue magnifique sur la vallée du Val Veni (vers l’Italie)  le vallon de la Lex Blanche, sur le Mont Rose, le Mont Tondu, le Cervin.... en suivant le Tour du Mont Blanc, le refuge Elisabetta Soldini (2197m) ouvre l’itinéraire vers le Val Veni au pied du Glacier de Miage.

  

Variantes

 

Variantes depuis : le Chalet refuge des Mottets (1 870 m) :

Refuge Robert Blanc  2 750 m.

        Situé entre le glacier des Glaciers, le glacier des Lanchettes, le glacier de Tré la Tête, ce refuge est privé et gardé. Robert Blanc, guide de haute montagne, entraîneur national de ski,  à l'origine de la station des Arcs, avait toujours rêvé de construite un refuge au pied de l’Aiguille des Glaciers. C’est finalement, après son accident à la suite d’une avalanche, que le refuge  fut créé et ouvert en 1982. L’itinéraire est semé de cairns et d’éboulis.

Bivouac d’'Estelette (Adolfo Hess)  2958m
        Petit bivouac perdu avec une vue imprenable. En forme de demi-tonneau en bois couvert de tôles usées, il  abrite  4 personnes au maximum. Refuge non gardé du versant italien du Mont Blanc construit en 1925. Perché à 2 958 m d’altitude entre les glaciers d’Estelette et la Lex Blanche il  est surplombé par l’Aiguille des Glaciers (3816m), il est entouré de glace et de roches où seuls les niverolles alpines (oiseaux vivant le plus haut au monde jusqu’à 5000 m) et les bouquetins survivent sur ce royaume minéral et désolé. Jadis, ce bivouac était fréquenté par les cristalliers.
Le logo du Club Alpin à l’entrée du bivouac a été dessiné par Adolfo Hess, ingénieur et membre du Club Alpin académique Italien. Vers 1900, Adolfo Hess aurait introduit le ski alpin en Italie. Un sentier sous le glacier d’Estelette emmène au Refuge Elisabetta Soldini à 2 195 m.

Variante : depuis la Ville des Glaciers 1 789 m 
        La vallée des glaciers est la plus petite vallée et surtout la plus déserte des glaciers du Mont Blanc.

La montée au Col des Fours 2 665m débute  par une large piste en lacets. Une seconde piste s’ouvre sur la gauche et emmène aux chalets d’alpage des Tufs (1 993 m). En longeant le torrent où quelques vaches s’abreuvent, le chemin devient caillouteux et la monté très raide. Un passage étroit est taillé entre les roches face à la Tête Nord des Fours (Panorama à 360 ° table d’orientation). Le sentier aboutit au Plan des Fours (2 401 m)  et arrive au Col des Fours (2 665 m). Côté sud le chemin descend sur de grandes dalles rocheuses, (glissantes en cas de pluie), vers le Refuge du Col de la Croix du Bonhomme (2433 m).
La descente s’effectue par la rocaille sur les flancs de la Tête Nord des Fours.

 

 

Refuge Robert Blanc 2750 m

Chalet CAF aux Contamines Montjoie



















Chalet CAF aux Contamines.



















Chalet CAF



















Chapelle St Jacques Le Majeur XIème siècle



















Colombaz hiver




















Les Chapieux  1549 m



















La Ville des Glaciers Chapelle privée




















La Ville des Glaciers 1789 m



















Colombaz



















Colombaz le refuge




















Refuge des Mottets et Aiguille des Glaciers



















Retour du TMB




















Relais le Sollié



















Refuge Robert Blanc ouvert en 1982