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La Fontaine et la Statue de la Paix
Pour
fêter le centenaire de la Révolution Française de 1789, le Conseil et Antoine
Pissard (maire) firent édifier au centre de la ville une fontaine dédiée à
la gloire de la révolution, surmontée d’une statue de la Paix tenant un rameau
d’olivier.
La
pyramide est en granit de Combloux comme le bassin octogonal de la fontaine.
Autour
de la pyramide, quatre lions sont assis sur quatre socles.
Une
plaque commémorative y est apposée en reconnaissance à deux citoyens de
Sallanches pour leur dévouement et libéralités : Joseph-Marie Chesney, le
« Père Généreux » (1793-1879) (qui lègue la presque totalité de
ses biens pour l’hospice et l’adduction d’eau) et Joseph Agricola Chenal*
(1794-1881) bienfaiteur de Sallanches.
La
fontaine est inaugurée le jour de la fête patronale Saint-Jacques le 27 juillet
1890.
Monument sur la place Charles Albert
Après
la guerre, la ville de Sallanches, fait l’acquisition de la portion de la place
Charles Albert, côté avenue de la gare. Léon Neyroud (maire 1919-1930),
fit ériger au centre un monument surmonté d’une colonne en porphyre rosé de
style ionique sur un grand socle en granit de Combloux.
Sur
ce socle sont inscrits les noms des 56 enfants de Sallanches, morts pour la France, pendant les guerres
de 14-18, de 1939-1944 et lors de la résistance.
Monument de la Commune de Saint Roch
La
commune de Saint-Roch a un monument sobre, en pierre de Seyssel, surmonté d’une
statue de Jeanne d’Arc (à l’origine était placée une urne funéraire). Sur son
socle sont gravés, les noms des 74 enfants de la commune mort pour la France pendant les guerres
de 1914-18 et 1939-45.
L’Hôtel de Ville de Sallanches
François
Justin prévoit sur le plan de 1840, l’emplacement du nouvel hôtel de ville à la
croisée des deux axes qui structurent la ville de Sallanches.
Le
plan est adopté le 25 janvier 1841.
L’architecture
est très représentative du néoclassicisme sarde (renaissance italienne)
En
1848 Casimir Vicario** réalise la décoration du plafond du grand salon dans un
style de peinture en trompe-l’oeil. Les fresques furent achevées en 1993.
Il a également réalisé de beaux décors dans les églises de Savoie et à
Sallanches.
A
l’extérieur, les voûtes des arcades durent être refaites. L'hôtel de ville est
achevé en 1844.
Cet
édifice renferme quelques meubles et tableaux légués par Joseph Agricola Chenal
* (ancien député Sarde), un des bienfaiteurs de Sallanches qui légua aussi à la
ville une belle bibliothèque de 5 000 volumes (tous disparus aujourd’hui,
vendus sous le régime de Vichy).
Qui était Joseph
Agricola CHENAL :
Né
en 1794, fils de Claude Chenal, docteur en droit et d’Hélène Rabuti.
Il
décédera le 26 janvier 1881 à Sallanches où il habitait au-dessus de la Mairie.
Il exercera les
fonctions d’avocat à Chambéry, d’ancien député au Parlement Sarde et sera
défenseur de la démocratie.
A
cause d’intempérie, il échouera lors de sa première ascension du Mont Blanc.
Le
31 août 1840, il atteindra le sommet.
Il
publie une brochure « Considérations sur
l’impérieuse nécessité des
« Sallanchais »
de fuir leur vieille ville, de se soustraire à jamais aux
influences d’une
localité empoisonnée de mauvais
air ».
Il
sera bienfaiteur pour la ville de Sallanches et fera un don pour ériger le
monument de à la mémoire d’Horace Bénédict de Saussure à Chamonix.
Joseph.Agricola
Chenal s’opposera à la ratification de la cession de la Savoie à la France.
** Qui était Casimir Vicario ?
Un
peintre fresquiste originaire de Vercelli (Piémont) né en 1803.
Son
premier chantier fut celui de la cathédrale de Moûtiers (Savoie) en 1829.
Il
se fait le promoteur du gothique troubadour en Savoie (alors qu’il est
imprégné par le néoclassicisme) et provoque les critiques de ses
contemporains.
En
1834, il devient le peintre officiel de la Maison de Savoie.
Quelques-uns
de ses nombreux travaux :
L’église
de Lanslebourg, les cathédrales d’Annecy, de St Jean de Maurienne, de Notre
Dame de Chambéry, ainsi que la Sainte-Chapelle de Chambéry, St-Martin de
Belleville et l’hôtel de ville de Sallanches où, au cours de ce chantier, il
fut victime d’un accident en tombant d’un échafaudage.
Casimir
Vicario décèdera des suites de cet accident en 1849.
Deux artistes de la même
école lui succéderont pour termine l’ouvrage.
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