Au XVIIIème siècle, à
St Roch, on discerne trois
« quartiers »
- Les Houches,
- Le Mont,
- La Vigne.
regroupant
chacun plusieurs hameaux qui exploitent divers alpages.
Les communautés
deviennent concurrentes et la jouissance des droits sur ces
« montagnes » donne parfois lieu à divers procès.
Le
19 janvier 1741, la commune se sépare en deux et la communauté de Saint-Roch
est créée.
Vers 1840 des habitants
avaient crée une fonderie de cuivre et des fabriques de bas.
La mairie de Saint-Roch
était sur la place St Jacques en 1843.
En 1890, l’incendie
détruisit quelques maisons.
La commune de St Roch,
étant très étendue, ne peut plus gérer ses charges financières.
Les ressources sont
maigres et les sept écoles, à classe unique, ainsi que l’entretien des routes
grèvent le budget annuel.
Le 1er
janvier 1972 naissait la fusion de la commune Sallanches et Commune de St Roch
avec le Maire Gabriel Viard (maire 1971-1989).
La commune de St-Roch
prospère grâce à l’élevage bovin et chevalin mais les cultures sont d’un maigre
rapport.
Certaines familles
partirent chercher fortune à l’étranger, souvent pour y exercer le métier de
colporteur.
Beaucoup émigrent. Ils
sont cochers de fiacre, frotteurs de parquets, forts aux halles, portefaix ou
commissionnaires à l’hôtel des Ventes (Hôtel Drouot) à Paris.
Ce
sont les « collets rouges ».
Cette activité se
transmet de famille en famille par l’achat d’une charge.
Les Saint-Rochains
étaient réputés pour leur savoir-faire de chaudronniers.
Quelques uns font
fortune et s’établissent à l’étranger.
Bon nombre des ces
« émigrants » reviennent au pays, et grâce à leurs épargnes, la
plupart des hameaux peuvent faire ériger leur propre chapelle.
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