Les
Lavoirs de Sallanches
A
Sallanches en 1890
furent édifiés trois beaux lavoirs
couverts :
(Grâce
à Joseph-Marie
Chesney, (1793-1870) qui lègue la presque
totalité de ses biens pour les
utiliser, entre autres, pour l’adduction d’eau).
Avenue
de Saint-Martin, rue du Mont Joly et sur la place de la
Grenette*...
Deux
lavoirs sont à
découvrir :
Le
Lavoir du Quartier de Boccard :
Construit
en 1872 est un très grand lavoir comportant trois bassins
Le
Lavoir Public des Tuilleries :
Construit
en 1889, ce lavoir était très grand et
pratique. Entièrement en granit.
Il possède sur le devant, un abreuvoir pour le
bétail avec une borne fontaine.
Un grand bassin de granit est couvert d'un toit supporté par
des colonnes elles
aussi en granit.
Les
Lavoirs
De
longue date, la
lessive s'est faite au bord de la rivière sur une pierre
inclinée ou une simple
planche, sans abri contre les intempéries. Les
lavandières, agenouillées, dans
l’humidité battaient, brossaient, savonnaient
pendant des heures.
Dans
les rivières, l’eau alimentaire
était prélevée, les
lavandières y lavaient
le linge, hommes et animaux l’utilisaient. Toutes ces
activités favorisaient la
propagation des maladies et le 18ème et le 19ème
siècle ont été marqués par
un
certain nombre d'épidémies, souvent
causées par des eaux de mauvaise qualité.
La
fin du XVIIIème siècle a vu les
premières constructions de lavoirs.
Dès
1789, après la création des
municipalités, l’Etat prend conscience du besoin
impérieux d’établir des mesures de
salubrité. Des lavoirs sont construits pour
garantir aux habitants de bonnes conditions
d’hygiène contribuant au bien être
de la collectivité.
Le
lavoir est un bassin public, utilitaire, avec sur son bord une pierre
inclinée.
Il est alimenté en eau détournée
d’une source ou d’un cours d’eau. Le
rinçage du linge nécessite de
grandes quantités d’eau claire. Le passage au
lavoir était donc la dernière
étape avant le séchage.
Le
lavoir avait l’allure d’un petit temple
pour les lavandières dont la tâche
répétitive et épuisante se trouvait valorisée par
un édifice particulier qui leur était
réservé.
Les
lavoirs évoquent le
souvenir d’une époque révolue. Ils ont
été les témoins de
rivalités, de
jalousies, de grands comme de petits moments ;
mémoire de villages.
L’utilisation
des lavoirs a été progressivement
abandonnée au XXème siècle, au profit
de la
première « machine à laver »
vers 1950.
Les
lavoirs sont maintenant désertés et seul
chantonne le filet d’eau
*
* * * *
Le
réseau d’eau potable,
en 1889, arrive de la commune de St-Roch.
Grâce
à cette innovation des bouches d’eau
étaient placées dans les rues ainsi que
des fontaines Bayard. Dès 1930 de nouvelles sources sont
captées.
Les
Fontaines Publiques
On
profite du captage
pour alimenter les fontaines, construites pour faciliter l'existence
quotidienne des habitants en amenant l'eau jusqu'au centre des villages.
A
une certaine époque les conduits d’eau ou les
fontaines étaient appelés «
bourneau »
La
fontaine de la place de l’Eglise résistera
à l’incendie de 1840. Elle est en
belle pierre grise de Magland et date de 1765.
Au
centre ville une fontaine publique monumentale, en granit de Combloux
comme le
bassin de la fontaine, fut construite pour le centenaire de
la révolution
de 1789. Autour de cette pyramide se tiennent assis, sur quatre
socles,
quatre lions d’où jaillit l’eau
de la fontaine.
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La
Grenette de
Sallanches
C’est
un marché une
halle à graines ou marché couvert (origine Savoie
et Suisse).
En
1868, Alexandre Curral, (maire de 1865 à 1869 et de 1876
à 1878), fit
construite une halle à grains ou « GRENETTE
» à l’emplacement du grand lavoir.
Toutes
les colonnes, le sol et les soubassements, sont en granit de
Combloux.
La
grenette fut restaurée, grâce à
l’intervention de Marcel Gouttry*, maire.
*
* *
* Qui
était Marcel Gouttry
?
Marcel
Gouttry (1896-1988) était un agent d’assurance,
syndic de copropriétés.
Il
fut maire de
Sallanches de 1965 à 1971.
Erwin
Teufel, maire de Spaichingen et Marcel Gouttry, maire de Sallanches,
signèrent la Charte de Jumelage le 30
mai 1970, unissant les deux villes Sallanches et
Spaichingen.
A
sa mort, Marcel
Gouttry (et son épouse) léguera à la Ville
de Sallanches, l’ancienne maison Gouttry avenue de
Saint-Martin. Cette maison fut réhabilitée.
Pré
de Foire
Dans
la rue du Commerce
avait lieu une foire à la « sauvagine »
qui se tenait en général le premier
dimanche de mars. Tous les chasseurs possédant des peaux
d’animaux sauvages
(fouine, martre, belette, renard,...) venaient y
négocier les
produits de leur chasse. Au
XIVème siècle il y avait
déjà un important
marché hebdomadaire.
En
été, une grande foire de mulets attirait beaucoup
de
monde.
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