Bosché 1877





Bosché 1882 Prapacot





Bosché 1938 Cuchet





Bosché Combloux





Bosché et croix





Chapelle d'Ormaret





Chapelle d' Ormaret





Chapelle d' Ormaret





Chapelle d'Ormaret





Chapelle d'Ormaret St MauriceTableaux de la Visitation et du Couronnement





Chapelle du Cruet détail de l'autel





Chapelle du Cruet détail du fronton - Copie






Chapelle du Cruet St François de Sales





Chapelle du Cruet St Roch et son chien





Chapelle du Cruet






Contre fiche 1812






Contre fiche et signe religieux au Cuchet





Contre fiche sur une ferme à la Cry Cuchet






Croix à Combloux





Croix 1904 Le Pelloux





Croix mission 1880






Croix mission 1889





Croix Route du Feug





Croix Saint Marc





Croix sur ferme au Cuchet





Croix à Combloux





Eglise de Combloux classée Monument Historique





Eglise de Combloux forme en Halle





Eglise et Monument aux morts





Eglise la serlienne





Eglise St Nicolas Bassin fontaine en granit





Eglise St Nicolas Bustes St François de Sales et Ste Jeanne de Chantal





Eglise St Nicolas Bénitier





Eglise St Nicolas Cadran solaire de l'Eglise St Nicolas





Eglise St Nicolas Cadran solaire de l'Eglise St Nicolas





Eglise St Nicolas Clocheton de l'église St Nicolas





Eglise St Nicolas Retable latéral Registre supérieur





Eglise St Nicolas Retable latéral





Eglise St Nicolas Saint Augustin





Eglise St Nicolas Saint-Nicolas





Eglise St Nicolas Saint-Roch





Eglise St Nicolas St Sébastien





Eglise St Nicolas Ste Appolline patronne des dentistes





Eglise St Nicolas Tabernacle et colonnes torses





Eglise St Nicolas Tableau St Roch






Eglise St Nicolas Voûtes d'arêtes détail pilier





Eglise St Nicolas Voûtes d'arêtes et piliers cruciformes





Eglise St Nicolas





Eglise St Nicolas clocher à bulbe





Eglise St Nicolas





Eglise St Nicolas ancien cimetière




Eglise St Nicolas et croix de mission




Eglise St Nicolas et la chaîne des Aravis




Eglise St Nicolas et le Mont Blanc

Le patrimoine religieux de Combloux

 

L’église Saint Nicolas

 

 

De la première église de Combloux, seuls subsistèrent les contreforts du chevet datant du début du XVème siècle. C’est sur cet emplacement que fut construite, de 1702 à 1704, l’église baroque de Combloux par des maçons du val Sésia avec l’aide financière de riches émigrés. 

 

L’église de Combloux, en forme « d’église halle », est orientée à l’est. C’est un bâtiment dont la nef et les collatéraux sont de largeur et de hauteur égales et communiquent entre-eux sur toute la hauteur.

Le style de l’église-halle eut son apogée avec les églises de l’époque du gothique tardif (architecture d’origine italienne du duché de Milan).

Le toit monumental de l’église-halle, à pente prononcée pour empêcher l’accumulation de la neige, couvre les nefs latérales et la nef centrale.

    L’architecture « église-halle » est présente, en Haute-Savoie, à Combloux, Passy, St Gervais et Chamonix.

 

 
La façade

A Combloux, le tuf a cédé la place au granite local déposé par la dernière glaciation du Würms datant de plus de 15 000 ans. En 1979, à la dernière restauration de l’église, le tuf fût proposé aux Comblorans qui préférèrent garder le granite devenue leur pierre locale.

Au-dessus du portail, la statue de la Vierge, encastrée dans une niche est surmontée par la serlienne.

Sur l’auvent les motifs peints relatent, en quatre scènes, la légende de St-Nicolas réalisés par Edouard Borga qui a, également, dessiné  les inscriptions bibliques des deux médaillons, entourés d’une guirlande bleutée tenue par des angelots. Les textes bibliques de Malachie et de Saint-Jacques restent fidèles aux textes d’origine de l’Ancien et du Nouveau Testament. 

         Le portail, à l’origine très imposant, est en granite de Combloux.

    Le fronton n’est pas interrompu. Le portail fut restauré  en 1925 par Joseph Martinelli qui réalisa également le monument aux morts de Combloux et y grava les lettres gothiques.

    Les colonnettes et l’oculus sont taillés dans du granite de Combloux.

La couverture du toit de l’église St Nicolas, en acier inoxydable traité, met en valeur la magnificence du clocher.

La flèche dorée se termine par une boule, une croix tréflée et un coq. Le  clocher de Combloux avec ses 45 mètres de hauteur est, le plus important du département de Haute-Savoie comprenant une section octogonale avec lanternon entourée d’une galerie ajourée. (Restaurée entre 1975 et 1979).

Il  possède une double galerie et un double bulbe et respecte la tradition d’art bulbaire de Haute-Savoie importée d’Europe Centrale. C’est l’un des plus beaux de Haute-Savoie.

Restauré en 1975, le clocher a été inauguré en 1976 (Architecte des Bâtiments de France M. Michaud).

L’une des cloches (fondue par G. et F. Paccard, 1903) pèse 450 kg. Les autres pèsent respectivement 450 et 1000 kg (fondues par Louis Gauthier 1815).

Au faîte de la toiture de la nef, se trouve un petit clocheton octogonal qui surmonte le portail.

En 1792, pendant la révolution, le clocher fut détruit. Rebâti en 1828 avec sa forme actuelle, il fut remis en place grâce aux plans de l’architecte Claude François Amoudruz, septimontin (originaire de Samoëns en Haute-Savoie). Grâce au vicaire Dutruel et à la générosité des habitants la tour et le clocher furent rebâtis en 1828. Il est classé monument historique depuis juillet 1971.

Côté sud du mur de l’église, un cadran solaire, le plus ancien du Pays du Mont Blanc, (1756) porte la devise « soli, soli, soli » : « au seul soleil de la terre ».     

L’église de Combloux est placée sous le vocable de Saint Nicolas, patron des enfants, des pauvres, des marchands, des mariniers et des bateliers. 


 

 
L’intérieur de l’église St Nicolas

 

 Dans le choeur, l’ensemble de voûtes d’arêtes repose sur des piliers cruciformes ornés de dix croix de consécration, de couleur rouge  rehaussant la peinture grise du crépi qui a recouvert certaines peintures murales d’origine. La restauration des années 1970 a dépouillé la décoration murale par rapport au style baroque de la Haute-Savoie.

 
    L
es bas-côtés sont élevés à hauteur de la nef, à trois travées sans transept, pour mettre en valeur le retable du choeur à deux travées qui doivent rester visible et attirer l’attention des fidèles sensés être éblouis par cette mise en scène du sacré : un véritable petit théâtre où ors et angelots bien joufflus s’accumulent à profusion pour attiser la ferveur renaissante suite à la contre-réforme. Sur le côté de la nef, figure un Christ en croix dont l’expression capte le regard.

 

Le retable du maître-autel, de construction massive, (à peine construit il a été remanié dans la première moitié du 19ème siècle)  occupe la place centrale et tout le mur du chevet. Il s’élève sur trois niveaux suivant le style baroque. Il est en bois sculpté  polychrome et date du 18ème siècle. Classé en 1967, il a été restauré par les Beaux Arts.

 

Le registre inférieur comporte la table d’autel avec, en son centre, un médaillon représentant un agneau étendu sur un livre fermé par sept sceaux, symbole du Christ rédempteur. (L’Apocalypse l’Agneau vainqueur de la mort).

 

La polychromie colorée habituelle des vêtements des statues est, à Combloux,  remplacée par une dorure intégrale.

 

Dorées à l’or fin, les statuettes des apôtres St Pierre et St Paul encadrent le tabernacle  qui prend la forme d’un petit temple surmonté par une couronne royale à feuilles d’acanthes ornée d’une petite croix.

 
    L
e registre médian domine l’ensemble par sa taille. Le tableau central représente l’Annonciation. Les trois volets verticaux sont séparés par des colonnes torses qui symbolisent un mouvement ascensionnel, reflétant l’illusion de la monté des âmes vers le ciel (Identiques à celles de St Pierre de Rome). La vigne et le vin représentent le mystère du sacrifice. Les statues du Saint patron de l’église St Nicolas et St Augustin avec son coeur enflammé, docteurs de l’église sont conformes à l’ancien Testament. 

 
    L
e tableau, datant du 17ème siècle, représente l’apparition de la Vierge à saint Sébastien et à saint Roch. Ce tableau aurait été réalisé en Autriche sur la demande d’un émigré Combloran, François Gouttero (1701-1771). Originaire de Combloux, il s’était établi à Vienne, et  offrit le tableau à sa paroisse de naissance.

 
    L
e registre supérieur est représenté par le culte marial. L’Assomption de la Vierge et l’Enfant-Jésus accueillis par la Trinité.  

 
    L
e retable latéral a été reconstruit et restauré en 1972 par les services des Monuments historiques, à partir d’éléments de quatre anciens retables latéraux.  Le tableau représente Saint-Pierre, Sainte Anne et Saint-Guérin. Des colonnes torses entourées de guirlandes de pampres rehaussent le tableau.

 
    L
es bustes reliquaires de St François de Sales, évêque du diocèse (1602-1622), Saint-Apôtre savoyard,  et de Sainte Jeanne de Chantal, fondatrice de l’ordre de la Visitation, se trouvent à l’arrière de la table d’autel.

 
    S
ont représentés, St Sébastien, martyr condamné à servir de cible aux archers et, accompagné de son chien, St Roch, bâton à la main, montrant la blessure de son genou. Ces deux saints furent invoqués pour lutter contre les maladies et les épidémies de peste.

          St Sébastien, soldat de la garde de Dioclétien  se convertit au Christianisme. Il fut condamné à être percé de flèches et sera soigné par Irène, une jeune chrétienne.

 St Roch, vers 1200,  porta secours aux malades de la peste lors d’un pèlerinage à Montpellier. Blessé, il trouva refuge dans une forêt où, chaque jour un chien lui apporta un pain: ce qui le sauvera. Ces deux saints sont  également représentés sur les vitraux.

 
    L
e supplice de Sainte Apolline est représenté par un tableau. Vêtue d’une tunique rouge et attachée à une colonne, martyrisée, en 249, à Alexandrie par son bourreau qui lui arracha la dent,  Sainte Appoline est la patronne des dentistes.

 

La cuve de l’ancienne chaire a été réemployée comme ambon (pupitre de lecture).

 

 
    L
es orgues, de facture romantique, provenant de la cathédrale de Nevers dans le département de la Nièvre, ont été offerts, en 1976 par Maurice Chavrier (1911-2000).

Ils ont été installés et inaugurés en 1977.  Vingt-six jeux sont répartis sur trois claviers et accompagnement les chants avec une grande variété de timbres.

 
    B
énitier et baptistère sont en granite du Pays.

       En 1733, le prêtre Joseph Rouge décrivit de façon très réaliste la vie Combloranne en y détaillant les traditions et les croyances des Comblorans.

 

 

 

 

Les chapelles

 

A l’instigation des paroissiens, la construction des chapelles de hameaux facilita la pratique du culte et l’accès pour les villageois éloignés de l’église paroissiale.  

La création d’une chapelle se devait d’être approuvée par l’Evêque. Les Evêques se méfiaient de ce culte isolé et craignaient pour leur église paroissiale. 

La principale période de construction de ces chapelles de hameaux s’étend de 1670 à 1729.

La chapelle d’Ormaret fut fondée en 1495 par Michel de Inro d’Introuz, marchand natif d’Ormaret, sous le vocable de St Maurice,  patron des savoyards.

Elle fut construite par les Comblorans avec l’aide des habitants de Cordon, village voisin. Sur le clocher, est posée la croix tréflée de Saint Maurice.

A l’intérieur, les tableaux représentent la Visitation et le Couronnement de la Vierge.  St Maurice, patron des Savoyards, est représenté par une statue équestre polychrome. St Félix  protégeait les récoltes des orages et de la grêle.

 L’autel est en pierre. De part et d’autre de l’autel, deux statues représentent des Clercs.

 Comme les chapelles de la région, la cloche sonne pour annoncer les décès au village ou le tocsin.

Face à la chapelle, l’eau  s’écoule dans un bassin en granite.

 
    L
a chapelle du Médonnet, érigée en 1637, est  placée sous le sous le vocable de Notre Dame et de St François de Sales. Les fondateurs en sont François Morge et son épouse Anne Crozat. Anne Crozat guérit miraculeusement d’un mal nommé le charbon. Selon une légende les époux auraient parcouru la distance entre Sallanches et la Chapelle du Médonnet à genoux. Arrivés, épuisés, ils auraient formulé le vœu de faire bâtir une chapelle en l’honneur de Marie en précisant l’obligation pour le recteur d’y célébrer six messes par an. Une procession se déroulait le jour de la visitation de Notre-Dame. Autrefois, la chapelle, ouverte, servait d’abri face aux loups. La porte fut posée en 1814. Un bénitier est visible sur la façade. Au dessus du porche s’inscrivent les lettres DOM « Domus Mariae » ; « la Maison de Marie ».  Le retable est austère.  Aux côtés de la Vierge, figurent St François de Sales et St Roch.

La chapelle du Médonnet se situe sur l’ancienne route reliant Combloux à Sallanches. 

         

La chapelle du Cruet  bâtie en 1671, sous l’initiative de Jean Louis Brondex, vicaire et de son frère Jean François, bourgeois de Sallanches, fut placée sous le vocable de Saint Roch pour la protection des épidémies de peste. Construite dans un premier temps en bois, elle fut reconstruite suite à un incendie et placée sous le vocable de Saint François de Sales et de Saint Roch. La cloche fondue à la révolution, fut remplacée en 1816.

Pour se préserver des intempéries anéantissant leurs récoltes, les fidèles organisaient des processions qui se déroulaient autour  des trois chapelles.

 
    L
’église paroissiale garda le privilège de célébrer la messe dominicale et les chapelles rurales ne purent jamais y célébrer la messe.

Ainsi, le pouvoir religieux se protégea d’une éventuelle indépendance des paroissiens qui  auraient pu ériger leur chapelle en paroisse.

 

 

 Oratoires et Croix

 
    A
Combloux, une vingtaine de croix et sept oratoires jalonnent routes et chemins.  Des  croix se situent : sur  le chemin du crêt Mermet, aux Intages, sur le chemin de la Chapelle du Médonnet, aux lieux-dits « Les Chères », « Le Pelloux »,  « Les mouilles »...

         La croix des Salles a connu de nombreux pèlerinages pour la protection des gens, des animaux et des récoltes..   

Au chef lieu, la Croix de mission, datée de 1889,  est dédiée à l’ordre de Saint Maurice (Ducs de Savoie).

Face à l’église St Nicolas se dresse, également, une croix de mission datée de 1880.

Au cimetière, la croix  « O Crux ave » a été réalisée en granite.

A Basseville, la croix  St Marc, en fer forgé est dressée sur une colonne en granite taillée par les tailleurs de pierre de Combloux. Une procession pour la protection des récoltes débutait au pied de la croix St Marc, à l’initiative d’un curé de Combloux, en avril, le jour de la St Marc.

Cette croix  est située sur le sentier du baroque.

 

 

 

L’oratoire de l’Ecole Sainte Marie  est une petite niche voûtée en granite, peintre d’ocre et surmontée d’une croix. Il abrite une statue de la Vierge avec les bras ouverts. 

L’oratoire du Fayet,  fermé par une grille en fer forgé est surmonté d’un fronton triangulaire. Il abrite une Vierge de Lourdes. L’inscription « Notre Dame de Lourdes protégez-nous » est surmontée d’une croix (1er octobre 1916).  Construction probable des habitants, lors de la première guerre mondiale, pour demander protection.

L’oratoire « la Pierre à la Ste Vierge » est un bloc de pierre imposant dans lequel est creusée une petite niche voûtée, couleur bleutée, qui abrite une Vierge de Lourdes et trois statues de Notre Dame de la Salette. Construit pour demander une protection des « bêtes » qui rôdaient à la lisière de la forêt, l’oratoire porte la date de 1680.   

L’oratoire de la Frasse, en  granite, couvert par un toit à deux pans, et fermé par une grille en fer forgé, porte la date de 1860 et abrite une vierge couronnée à l’enfant. L’enfant, à l’aide d’une croix, montre son coeur.  Une croix est sculptée en relief. Un petit escalier fleuri entoure l’oratoire.

L’oratoire de Gémoëns, érigé en 1946, surmonté d’une croix sur un toit en tôle est protégé par une porte vitrée, il  représente le culte marial sur fond bleuté. Un bénitier en granit est scellé sur la partie droite.

L’oratoire Notre Dame de Combloux : un toit à deux pans en pierre abrite une vierge visible à travers une baie vitrée. Oratoire construit  en  reconnaissance d’une guérison à Notre Dame de Combloux et portant la date de 1859 (f-g-8-12). De nombreuses plaques de remerciements y sont apposées.

L’oratoire du Pelloux en granite est surmonté d’une croix. Une porte vitrée et une grille en fer forgé protègent une Vierge.

 

Eglise St Nicolas légende                                    Eglise St Nicolas protection pour l'hiver

La légende de St Nicolas

 

Nicolas de Myre est né à Patara en Lycie (Asie Mineure -actuelle Turquie) entre 250 et 270. Il est décédé le 6 décembre 343.

L’évêque de la ville de Myra vient de mourir et il est écrit : « que le premier personnage entrant dans l’église sera élu évêque de la ville ». Nicolas entre le premier. Canonisé, il fut proclamé protecteur des enfants, des pauvres, des marins. Saint Nicolas accomplit de nombreux miracles.

 
    L
e chiffre trois prédomine la légende : trois pucelles, trois prisonniers, trois marins et les trois enfants du saloir.  

La légende raconte que St Nicolas sauve de la tempête trois marchands marins dont le bateau était chargé d’une cargaison de blé pour la ville de Myre. A l’aide de son marinier et en se matérialisant, Saint Nicolas aurait calmé la tempête pour que les marchands rentrent sains et saufs à bon port.  

Nicolas sauva trois prisonniers de la peine capitale en s’emparant de l’épée de leur bourreau pour délivrer des innocents enfermés dans un cachot condamnés pour des raisons politiques. Il devint ainsi le protecteur de ceux qui sont injustement condamnés. 

Une autre légende raconte, que lorsque Nicolas n’était pas encore évêque, un père noble, appauvri et très endetté, était sur le point de livrer ses trois filles vierges à la prostitution. Saint Nicolas remplie une bourse de pièces d’or et pendant trois nuits jeta, par trois fois, des pièces d’or par la fenêtre de la chambre de cet homme très pauvre. Le père remboursa ses dettes et préserva l’honorabilité de ses filles en leur offrant une dot pour leur mariage.

A la suite de cette bonne action, Saint Nicolas est représenté avec trois boules dans la main symbolisant cette légende.

 

Saint Nicolas est fêtéfile:///C:/SITES/projet%20sallanches/%E0%20charger/COMBLOUX/01%20SITE%20texte%2006052014/05%20Tourisme%20texte/05%20Photos%20tourisme/Folklore/imgcol/_ic.icoe dans de nombreux pays d’Europe (principalement vers l’Est) le 6 décembre. Il est accompagné du « Père Fouettard » et selon la légende St Nicolas protège les pauvres et les enfants qui, ce jour là, reçoivent une orange désignée sous le nom de « pomme d’or ».

Au 12ème siècle, saint Nicolas est intervenu dans la résurrection des enfants du saloir. Suivant la chanson : « Il était trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs. Ils sont tant allés et venus que le soleil on n’a plus vu. S’en sont allés chez un boucher.... ». Trois enfants s’en vont glaner aux champs mais ils se perdent et demandent l’hospitalité à un boucher qui les tuent, les découpent et les mets au saloir. Le bon saint Nicolas passa quelques années après et demanda l’hospitalité en insistant pour manger le petit salé préparé sept ans plus tôt. Le boucher comprenant s’enfuit et saint Nicolas ressuscita les trois enfants.  

Ce serait pendant la famine sévissant à Myre que Nicolas aurait accompli ce plus important miracle. La complainte des enfants a été mise au goût du jour par Gérard De Nerval et le poète Gabriel Vicaire l’a présentée dans son « Miracle de saint Nicolas » en 1888.

 

L’art byzantin présente saint Nicolas avec une grande barbe blanche, tenant dans sa main gauche le livre des Evangiles et les trois boules d’or données en dot du mariage des trois filles, à ses pieds, les trois enfants ressuscités.

L’art Occidental le présente comme un évêque latin, coiffé de sa mitre et revêtu d’une tunique blanche recouverte par une chasuble.  Il bénit de sa main droite et s’accompagne d’une crosse représentant le symbole de la houlette du pasteur veillant sur son troupeau.

 











Bosché 1870





Bosché 1868





Bosché 1861





Bosché 1826




Bosché 1764





Bosché rue de la promenade





Bosché récent 1989





Bosché Socquet 1788





Bosché sur maison





Boucle du Cruet





Chapelle d'Ormaret St Maurice






Chapelle d'Ormaret





Chapelle du Cruet bâtie en 1671 - Copie





Chapelle du Cruet Cloche remplacée en 1816 - Copie






Chapelle du Cruet Cloche





Chapelle du Mont Blanc





Chapelle du Médonnet Domus Mariae Maison de Marie






Chapelle du Médonnet porte datant de 1814





Chapelle à Ormaret





Combloux église






Croix aux Chères





Croix Chemin Croix St Marc





Croix Chemin du Crêt Mermet






Croix Combloux





Croix de mission 1870 Le Médonnet





Croix des Salles Combloux





Croix des Salles





Croix du cimetière 1932





Croix du Pont d'Arvillon Croix





Croix et massif du Mont Blanc





Eglise légende de Saint Nicolas





Eglise légende de St Nicolas de Myre





Eglise légende de St Nicolas




Eglise Saint Nicolas ancien cimetière





Eglise Saint Nicolas Combloux clocher





Eglise Saint Nicolas Combloux





Eglise St Nicolas Voûtes d'arêtes et piliers





Eglise St Nicolas





Eglise St Nicolas Ambon






Eglise St Nicolas Bassin fontaine en granit (2)





Eglise St Nicolas Croix de consécration





Eglise St Nicolas Dates de l'Eglise St Nicolas





Eglise St Nicolas Fonds baptismaux





Eglise St Nicolas Fontaine en granite de Combloux





Eglise St Nicolas La statue de la Vierge en façade





Eglise St Nicolas Orgue offert par Maurice Chavrier 1976





Eglise St Nicolas Orgue offert par Maurice Chavrier





Eglise St Nicolas Orgue





Eglise St Nicolas Registre supérieur




Eglise St Nicolas Retable supérieur





Eglise St Nicolas autel et retable central





Eglise St Nicolas clocher et clocheton





Eglise St Nicolas clocher





Eglise St Nicolas Croix




Eglise St Nicolas de Combloux