Le
patrimoine religieux de Combloux
L’église
Saint Nicolas
De
la première église de
Combloux, seuls subsistèrent les contreforts du chevet
datant du début du XVème
siècle. C’est sur cet emplacement que fut
construite, de 1702 à 1704, l’église
baroque de Combloux par des maçons du val Sésia
avec l’aide financière de
riches émigrés.
L’église
de Combloux, en
forme « d’église
halle », est orientée à
l’est. C’est un bâtiment
dont la nef et les collatéraux sont de largeur et de hauteur
égales et
communiquent entre-eux sur toute la hauteur.
Le
style de l’église-halle
eut son apogée avec les églises de
l’époque du gothique tardif (architecture
d’origine italienne du duché de Milan).
Le
toit monumental de
l’église-halle, à pente
prononcée pour empêcher l’accumulation
de la neige, couvre
les nefs latérales et la nef centrale.
L’architecture « église-halle »
est présente,
en Haute-Savoie, à Combloux, Passy, St Gervais et Chamonix.

La
façade
A
Combloux, le tuf a
cédé la place au granite local
déposé par la dernière glaciation du
Würms
datant de plus de 15 000 ans. En 1979, à la
dernière restauration de l’église,
le tuf fût proposé aux Comblorans qui
préférèrent garder le granite devenue
leur pierre locale.
Au-dessus
du portail, la
statue de la
Vierge,
encastrée dans une niche est surmontée par la
serlienne.
Sur
l’auvent les motifs
peints relatent, en quatre scènes, la légende de
St-Nicolas réalisés par
Edouard Borga qui a, également, dessiné les inscriptions bibliques
des deux
médaillons, entourés d’une guirlande
bleutée tenue par des angelots. Les textes bibliques de
Malachie et de
Saint-Jacques restent fidèles aux textes d’origine
de l’Ancien et du Nouveau
Testament.
Le
portail, à l’origine très imposant, est
en granite de
Combloux.
Le
fronton n’est pas
interrompu. Le portail fut restauré
en
1925 par Joseph Martinelli qui réalisa également
le monument aux morts de
Combloux et y grava les lettres gothiques.
Les
colonnettes et
l’oculus sont taillés dans du granite de Combloux.
La
couverture du toit de
l’église St Nicolas, en acier inoxydable
traité, met en valeur la magnificence
du clocher.
La
flèche dorée se
termine par une boule, une croix tréflée et un
coq. Le clocher de
Combloux avec ses 45 mètres
de hauteur est,
le plus important du département de Haute-Savoie comprenant
une section
octogonale avec lanternon entourée d’une galerie
ajourée. (Restaurée entre 1975
et 1979).
Il possède une
double galerie et un double bulbe et
respecte la tradition d’art bulbaire de Haute-Savoie
importée d’Europe Centrale.
C’est l’un des plus beaux de Haute-Savoie.
Restauré
en 1975, le
clocher a été inauguré en 1976
(Architecte des Bâtiments de France M. Michaud).
L’une
des cloches (fondue
par G. et F. Paccard, 1903) pèse 450 kg.
Les autres pèsent respectivement 450 et 1000 kg
(fondues par Louis
Gauthier 1815).
Au
faîte de la toiture
de la nef, se trouve un petit clocheton octogonal qui surmonte le
portail.
En
1792, pendant la
révolution, le clocher fut détruit.
Rebâti en 1828 avec sa forme actuelle, il
fut remis en place grâce aux plans de l’architecte
Claude François Amoudruz,
septimontin (originaire de Samoëns en Haute-Savoie).
Grâce au vicaire Dutruel
et à la générosité des
habitants la tour et le clocher furent rebâtis en 1828. Il
est classé monument historique depuis juillet 1971.
Côté
sud du mur de
l’église, un cadran solaire, le plus ancien du
Pays du Mont Blanc, (1756) porte
la devise « soli, soli,
soli » : « au seul
soleil de la
terre ».
L’église
de Combloux est
placée sous le vocable de Saint Nicolas, patron des enfants,
des pauvres, des
marchands, des mariniers et des bateliers.

L’intérieur
de l’église
St Nicolas
Dans
le choeur, l’ensemble
de voûtes d’arêtes repose sur des piliers
cruciformes ornés de dix croix de
consécration, de couleur rouge
rehaussant la peinture grise du
crépi qui a recouvert certaines
peintures murales d’origine. La restauration des
années 1970 a
dépouillé la
décoration murale par rapport au style baroque de la Haute-Savoie.
Les
bas-côtés sont
élevés à hauteur de la nef,
à trois travées sans transept, pour mettre en
valeur le retable du choeur à deux travées qui
doivent rester visible et
attirer l’attention des fidèles sensés
être éblouis par cette mise en scène du
sacré : un véritable petit
théâtre où ors et angelots bien
joufflus
s’accumulent à profusion pour attiser la ferveur
renaissante suite à la
contre-réforme. Sur le côté de
la nef, figure un Christ en croix dont
l’expression capte le regard.
Le
retable du
maître-autel, de construction massive, (à peine
construit il a été remanié dans
la première moitié du 19ème
siècle) occupe
la place centrale et tout le mur du chevet.
Il s’élève sur trois niveaux suivant
le style baroque. Il est en bois sculpté
polychrome et date du 18ème
siècle. Classé en 1967, il a
été
restauré par les Beaux Arts.
Le
registre
inférieur comporte la table d’autel avec,
en son centre, un médaillon
représentant un agneau étendu sur un livre
fermé par sept sceaux, symbole du
Christ rédempteur. (L’Apocalypse
l’Agneau vainqueur de la mort).
La
polychromie colorée
habituelle des vêtements des statues est, à
Combloux, remplacée
par une dorure intégrale.
Dorées
à l’or fin, les
statuettes des apôtres St Pierre et St Paul encadrent le
tabernacle qui
prend la forme d’un petit temple surmonté
par une couronne royale à feuilles d’acanthes
ornée d’une petite croix.
Le
registre médian
domine l’ensemble par sa taille. Le tableau central
représente l’Annonciation.
Les trois volets verticaux sont séparés par des
colonnes torses qui symbolisent
un mouvement ascensionnel, reflétant l’illusion de
la monté des âmes vers le
ciel (Identiques à celles de St Pierre de Rome). La vigne et
le vin
représentent le mystère du sacrifice. Les statues
du Saint patron de l’église
St Nicolas et St Augustin avec son coeur enflammé, docteurs
de l’église sont
conformes à l’ancien Testament.
Le
tableau, datant du 17ème
siècle, représente l’apparition de la Vierge
à saint Sébastien et à saint Roch. Ce
tableau aurait
été réalisé en Autriche sur
la demande d’un émigré Combloran, François
Gouttero (1701-1771). Originaire de
Combloux, il s’était établi
à Vienne, et offrit
le tableau à sa paroisse de
naissance.
Le
registre supérieur
est représenté par le culte marial.
L’Assomption de la Vierge et
l’Enfant-Jésus
accueillis par la Trinité.
Le
retable latéral a été
reconstruit et restauré en 1972 par les services des
Monuments historiques, à
partir d’éléments de quatre anciens
retables latéraux. Le
tableau représente Saint-Pierre, Sainte
Anne et Saint-Guérin. Des colonnes torses
entourées de guirlandes de pampres
rehaussent le tableau.
Les
bustes reliquaires
de St François de Sales, évêque du
diocèse (1602-1622), Saint-Apôtre savoyard, et de Sainte Jeanne de
Chantal, fondatrice de
l’ordre de la Visitation,
se trouvent à l’arrière de la table
d’autel.
Sont
représentés, St
Sébastien, martyr condamné à servir de
cible aux archers et, accompagné de son
chien, St Roch, bâton à la main, montrant la
blessure de son genou. Ces deux
saints furent invoqués pour lutter contre les maladies et
les épidémies de
peste.
St
Sébastien, soldat de la garde de Dioclétien se convertit au
Christianisme. Il fut
condamné à être percé de
flèches et sera soigné par Irène, une
jeune
chrétienne.
St
Roch, vers 1200, porta
secours aux malades de la peste lors
d’un pèlerinage à Montpellier.
Blessé, il trouva refuge dans une forêt
où,
chaque jour un chien lui apporta un pain: ce qui le sauvera. Ces deux
saints
sont également
représentés sur les
vitraux.
Le
supplice de Sainte
Apolline est représenté par un tableau.
Vêtue d’une tunique rouge et attachée
à
une colonne, martyrisée, en 249, à Alexandrie par
son bourreau qui lui arracha
la dent, Sainte
Appoline est la patronne
des dentistes.

La
cuve de l’ancienne
chaire a été réemployée
comme ambon (pupitre de lecture).

Les
orgues, de facture
romantique, provenant de la cathédrale de Nevers dans le
département de la Nièvre, ont
été offerts, en
1976 par Maurice Chavrier (1911-2000).
Ils
ont été installés et
inaugurés en 1977. Vingt-six
jeux sont
répartis sur trois claviers et accompagnement les chants
avec une grande
variété de timbres.
Bénitier
et baptistère
sont en granite du Pays.
En
1733, le prêtre Joseph Rouge décrivit de
façon très
réaliste la vie Combloranne en y détaillant les
traditions et les croyances des
Comblorans.

Les
chapelles
A
l’instigation des
paroissiens, la construction des chapelles de hameaux facilita la
pratique du
culte et l’accès pour les villageois
éloignés de l’église
paroissiale.
La
création d’une chapelle
se devait d’être approuvée par
l’Evêque. Les Evêques se
méfiaient de ce culte
isolé et craignaient pour leur église paroissiale.
La
principale période de
construction de ces chapelles de hameaux s’étend
de 1670 à 1729.
La
chapelle d’Ormaret
fut fondée en 1495 par Michel de Inro d’Introuz,
marchand natif d’Ormaret, sous
le vocable de St Maurice, patron
des
savoyards.
Elle
fut construite par
les Comblorans avec l’aide des habitants de Cordon, village
voisin. Sur le
clocher, est posée la croix tréflée de
Saint Maurice.
A
l’intérieur, les
tableaux représentent la Visitation
et le Couronnement de la Vierge.
St Maurice, patron des
Savoyards, est représenté par
une statue équestre polychrome. St Félix protégeait les
récoltes
des orages et de la grêle.
L’autel
est en pierre.
De part et d’autre de l’autel, deux statues
représentent des Clercs.
Comme
les chapelles de
la région, la cloche sonne pour annoncer les
décès au village ou le tocsin.
Face
à la chapelle, l’eau
s’écoule dans un bassin
en granite.
La
chapelle du Médonnet,
érigée en 1637, est placée
sous le sous
le vocable de Notre Dame et de St François de Sales. Les
fondateurs en sont
François Morge et son épouse Anne Crozat. Anne
Crozat guérit miraculeusement d’un
mal nommé le charbon. Selon une légende les
époux auraient parcouru la distance
entre Sallanches et la Chapelle du
Médonnet à genoux. Arrivés,
épuisés, ils auraient
formulé le vœu de faire bâtir une
chapelle en l’honneur de Marie en précisant
l’obligation pour le recteur d’y
célébrer six messes par an. Une procession se
déroulait le jour de la visitation de Notre-Dame. Autrefois,
la chapelle,
ouverte, servait d’abri face aux loups. La porte fut
posée en 1814. Un bénitier
est visible sur la façade. Au dessus du porche
s’inscrivent les lettres DOM « Domus
Mariae » ; « la Maison
de Marie ». Le
retable est austère. Aux
côtés
de la
Vierge,
figurent St François de Sales et St Roch.
La
chapelle du Médonnet se
situe sur l’ancienne route reliant Combloux à
Sallanches.
La
chapelle du Cruet bâtie
en 1671, sous l’initiative de Jean
Louis Brondex, vicaire et de son frère Jean
François, bourgeois de Sallanches,
fut placée sous le vocable de Saint Roch pour la protection
des épidémies de
peste. Construite dans un premier temps en bois, elle fut reconstruite
suite à
un incendie et placée sous le vocable de Saint
François de Sales et de Saint
Roch. La cloche fondue à la révolution, fut
remplacée en 1816.
Pour
se préserver des
intempéries anéantissant leurs
récoltes, les fidèles organisaient des
processions qui se déroulaient autour
des trois chapelles.
L’église
paroissiale
garda le privilège de célébrer la
messe dominicale et les chapelles rurales ne
purent jamais y célébrer la messe.
Ainsi,
le pouvoir
religieux se protégea d’une éventuelle
indépendance des paroissiens qui auraient
pu ériger leur chapelle en paroisse.

Oratoires
et Croix
A
Combloux, une
vingtaine de croix et sept oratoires jalonnent routes et chemins. Des
croix se situent : sur le
chemin du crêt Mermet, aux Intages, sur le chemin de la Chapelle
du Médonnet, aux
lieux-dits « Les
Chères », « Le
Pelloux », « Les
mouilles »...
La
croix des Salles a
connu de nombreux pèlerinages pour la protection des gens,
des animaux et des récoltes..
Au
chef lieu, la
Croix de mission, datée de
1889, est
dédiée à l’ordre de Saint
Maurice (Ducs de Savoie).
Face
à l’église St
Nicolas se dresse, également, une croix de mission
datée de 1880.
Au
cimetière, la croix « O
Crux ave » a été
réalisée en
granite.
A
Basseville, la croix St
Marc, en fer forgé est dressée sur une
colonne en granite taillée par les tailleurs de pierre de
Combloux. Une
procession pour la protection des récoltes
débutait au pied de la croix St
Marc, à l’initiative d’un
curé de Combloux, en avril, le jour de la St
Marc.
Cette
croix est
située sur le sentier du baroque.

L’oratoire
de l’Ecole
Sainte Marie est une petite niche voûtée
en granite, peintre d’ocre et surmontée
d’une croix. Il abrite une statue de la Vierge
avec les bras ouverts.
L’oratoire
du Fayet, fermé
par une grille en fer forgé est
surmonté d’un fronton triangulaire. Il abrite une
Vierge de Lourdes.
L’inscription « Notre Dame de Lourdes
protégez-nous » est surmontée
d’une croix (1er octobre 1916). Construction probable des
habitants, lors de
la première guerre mondiale, pour demander protection.
L’oratoire
« la Pierre à la Ste
Vierge » est un bloc de
pierre
imposant dans lequel est creusée une petite niche
voûtée, couleur bleutée, qui
abrite une Vierge de Lourdes et trois statues de Notre Dame de la Salette.
Construit
pour demander une protection des
« bêtes » qui
rôdaient à la lisière
de la forêt, l’oratoire porte la date de 1680.
L’oratoire
de la
Frasse, en
granite, couvert par un toit à deux
pans, et
fermé par une grille en fer forgé, porte la date
de 1860 et abrite une vierge couronnée
à l’enfant. L’enfant, à
l’aide d’une croix, montre son coeur. Une croix est
sculptée en relief. Un petit
escalier fleuri entoure l’oratoire.
L’oratoire
de Gémoëns,
érigé en 1946, surmonté
d’une croix sur un toit en tôle est
protégé par une
porte vitrée, il représente
le culte
marial sur fond bleuté. Un bénitier en granit est
scellé sur la partie droite.
L’oratoire
Notre Dame de
Combloux : un toit à deux pans en pierre abrite une
vierge visible à
travers une baie vitrée. Oratoire construit
en reconnaissance
d’une guérison
à Notre Dame de Combloux et portant la date de 1859
(f-g-8-12). De nombreuses
plaques de remerciements y sont apposées.
L’oratoire
du Pelloux en
granite est surmonté d’une croix. Une porte
vitrée et une grille en fer forgé
protègent une Vierge.


La
légende de St Nicolas
Nicolas
de Myre est né à
Patara en Lycie (Asie Mineure -actuelle Turquie) entre 250 et 270. Il
est
décédé le 6 décembre 343.
L’évêque
de la ville de
Myra vient de mourir et il est
écrit : « que le
premier
personnage entrant dans l’église sera
élu évêque de la
ville ». Nicolas
entre le premier. Canonisé, il fut proclamé
protecteur des enfants, des
pauvres, des marins. Saint Nicolas accomplit de nombreux miracles.
Le
chiffre trois
prédomine la légende : trois pucelles,
trois prisonniers, trois marins et
les trois enfants du saloir.
La
légende raconte que
St Nicolas sauve de la tempête trois marchands marins dont le
bateau était
chargé d’une cargaison de blé pour la
ville de Myre. A l’aide de son marinier
et en se matérialisant, Saint Nicolas aurait
calmé la tempête pour que les
marchands rentrent sains et saufs à bon port.
Nicolas
sauva trois
prisonniers de la peine capitale en s’emparant de
l’épée de leur bourreau pour
délivrer des innocents enfermés dans un cachot
condamnés pour des raisons
politiques. Il devint ainsi le protecteur de ceux qui sont injustement
condamnés.
Une
autre légende
raconte, que lorsque Nicolas n’était pas encore
évêque, un père noble, appauvri
et très endetté, était sur le point de
livrer ses trois filles vierges à la
prostitution. Saint Nicolas remplie une bourse de pièces
d’or et pendant trois
nuits jeta, par trois fois, des pièces d’or par la
fenêtre de la chambre de cet
homme très pauvre. Le père remboursa ses dettes
et préserva l’honorabilité de
ses filles en leur offrant une dot pour leur mariage.
A
la suite de cette
bonne action, Saint Nicolas est représenté avec
trois boules dans la main
symbolisant cette légende.
Saint
Nicolas est fêtéfile:///C:/SITES/projet%20sallanches/%E0%20charger/COMBLOUX/01%20SITE%20texte%2006052014/05%20Tourisme%20texte/05%20Photos%20tourisme/Folklore/imgcol/_ic.icoe
dans de nombreux pays d’Europe (principalement vers
l’Est) le 6 décembre. Il
est accompagné du « Père
Fouettard » et selon la légende St
Nicolas
protège les pauvres et les enfants qui, ce jour
là, reçoivent une orange
désignée sous le nom de
« pomme d’or ».
Au
12ème
siècle, saint Nicolas est intervenu dans la
résurrection des enfants du saloir.
Suivant la chanson : « Il était
trois petits enfants qui s’en
allaient glaner aux champs. Ils sont tant allés et venus que
le soleil on n’a
plus vu. S’en sont allés chez un
boucher.... ». Trois enfants s’en
vont glaner aux champs mais ils se perdent et demandent
l’hospitalité à un
boucher qui les tuent, les découpent et les mets au saloir.
Le bon saint
Nicolas passa quelques années après et demanda
l’hospitalité en insistant pour
manger le petit salé préparé sept ans
plus tôt. Le boucher comprenant s’enfuit
et saint Nicolas ressuscita les trois enfants.
Ce
serait pendant la
famine sévissant à Myre que Nicolas aurait
accompli ce plus important miracle.
La complainte des enfants a été mise au
goût du jour par Gérard De Nerval et le
poète Gabriel Vicaire l’a
présentée dans son « Miracle
de saint Nicolas »
en 1888.
L’art
byzantin présente
saint Nicolas avec une grande barbe blanche, tenant dans sa main gauche
le
livre des Evangiles et les trois boules d’or
données en dot du mariage des
trois filles, à ses pieds, les trois enfants
ressuscités.
L’art
Occidental le
présente comme un évêque latin,
coiffé de sa mitre et revêtu d’une
tunique
blanche recouverte par une chasuble.
Il
bénit de sa main droite et s’accompagne
d’une crosse représentant le symbole de
la houlette du pasteur veillant sur son troupeau.
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